Adolescence 

Durant l'enfance on peut pardonner bien des manies, et comportements, mais à l'adolescence, on est vite jugé par les autres. Mes difficultés à déchiffrer les non-dits dans la conversation, ont été la source de bien des taquineries. Je perséverais sur des mots ou des chiffres (737, par exemple) dont je connaissais sa table de multiplication par coeur. Souvent, la taquinerie classique, de la part de mes collègues de classe, etait de me surnommer "professeur fou", parce que j'étais nul en sport et je ne parlais jamais de ce qui les interessait. 

Mon intérêt pour la musique andine croissait durant l'adolescence et je n'écoutais que les disques de Los Chacos, Los Calchakis, qui étaient en vogue pour les adultes des années 70. La musique andine est prévisible et mélodieuse contrairement à la musique populaire. De plus, le rock dit progressif me dépasse complètement car on n'y attache plus un symbolisme, et on doit y voir une émotion, plutôt qu'une série de notes qui sont agréables à écouter. 

Mon intérêt pour les calculatrices persistait, et je fis, en 1976, l'aquisition d'un HP-55. 




Calculette HP-55 de Hewlett Packard.
Munie d'un chronomètre pouvant minuter 100 heures.

Cette image aété empruntée avec la permission de Dave Hicks,

curateur du Museum of HP Calculators.


Ma fascination pour le passage du temps était bien comblée par cette calculette, qui est munie d'un chrono 100 heures, me permettait de fixer pendant des heures l'affichage numérique. De plus, j'avais la manie de règler une minuterie (Smith's Interval timer), sur des délais de 100 minutes. Cette minuterie avait un tictac, que j'aimais entendre, et elle sonnait à des intervales déterminées par moi. Ma mère détestait cette manie car souvent je faisais le décompte des minutes restant lors d'une émission télé et ma mère me demandait pouquoi je faisais sonner souvant la minuterie. Par contre, la calculette n'avait aucune alarme et ne dérangeait personne. 

En 1977 j'ai commencé un cours d'informatique, en BASIC, et j'apprenais pour la première fois à programmer. Le fait que la HP-55 était programmable m'a donné un bon démarrage. L'ordinateur était un salut, car je passais des heures au terminal, à écrire des programmes, et lorsque je découvris, dans le manuel, les fonctions de l'horloge du système, je fis des programme qui décomptaient les jours avant certaines dates et même, une minuterie compte à rebours. 



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