Historique de mon enfance:
Durant ma petite enfance, personne ne savait ce qui m'affligait. Notre
médecin de famille était convainque que j'étais fou
à l'âge de 1 an. Ma mère était très inquiête
par mes crises qui ne semble jamais terminer. Ces crises ont cessé
par miracle, un jour, lorsque, ma mère profitait d'une souslocation,
pour passer un moi à Menton dans le midi de la France. Ce fut le
bord de la mer qui, comme par enchantement, me calma les nerfs. Les reflêts,
les vagues, et le bruit relaxant de la mer. Peut-être, si ce n'était
pas de ce séjour près de la mer, je ne serait qu'un numéro,
enfermé avec mon frère Antoine, lui aussi autiste, dans un
hôpital psychiatrique.
Malgrés ce progrés, qui fit du bien pour les nerfs de ma
mère, on me reprochait souvant des comportements bizzares, tels,
tourner des couvercles en plastique, et me fasciner pour des objets tournant.
Je déchirais les toutous en peluche, mais je m'accrochait à
des objets, petits, tels des dés à jouer, blancs, et lisses,
et agreables au toucher. Je refusais qu'on me touche, qu'on me cajole.
Les bruits me dérangeaient, surtout les avions, la foudre, les machines,
les marteaux piqueurs, les ballons, et toutes source de bruit fort et soudain,
provoquait en moi une grande terreur.
Etant le premier né, ma mère ne portait aucune attention
à certains comportements, tels le balancement pendant des heures,
ou le fait de passer mon temps sur un cheval bercant de la garderie, plutôt
que de me faire des amis. (Bref, je suis de famille monoparentale, avant
que ce soit la mode).
Une chose qui compensait, pour mon comportement bizarre, était mon
intérêt précoce pour l'alphabet, alors que je demandais,
à ma mère, lisant son, journal, de m'expliquer les lettres
de son journal. Ma mère pointait les lettres une par une me disant,
ce qu'elles etaient. Vite, j'appris à lire, bien avant de commencer
ma première année dans une école primaire normale.
Mon don pour la lecture impressionnait la maitresse, et même à
la bibliothèque, on me donnait le privilège d'emprunter des
livres de niveau de sixième année.
Socialement, ce fut une autre histoire. Je ne reconnaissais personne par
son visage. Je ne comptais seulement sur les vêtements que portaient
les gens pour les reconnaître. Encore moin, je ne distinguais pas
les émotions sur le visage des gens, à part celles qui sonts
très évidentes, tels pleurer, rire, ou sacrer (lorsqu'en
colère). Je préférais l'environnment calme de la bibliothèque
à la cour de récréation. J'aimais lire sur les dinosaures,
puis les insectes, puis la mythologie grecque, les tornades, les éclipses.
De plus j'aimais jouer avec des machines à additionner.
Une calculette semblable à celle que j'avais à l'age de 11
ans
C'est bien l'ancêtre des ordinateurs style Newton et Pilot.
Enfant, je faisait beacoup de crises, pour diverses raisons:
1: Les autres étaient trops bruyants.
2: Lorsque ma mère revenait sur quelque chose, ou changait d'idée
sur une sortie planifiée d'avance.
3: Lorsqu'on parlait pas en "Bon Français", ou on usait
trop d'anglicismes (Ma mère me trouvait pédant).
Pour un autiste, l'environnement doit être consistant, et prévisible.
Tout doit être expliqué en long et en large, et tout doit
étre cédulé comme à l'école. Planifier
les activités de la maison comme à l'école, peut être
dificile pour une personne qui, comme ma mère, préfère
suivre son intuition,
être spontanée.
À la maison, je ne pouvais rien faire de bien, lorsqu'on me le demandait
à l'improvice, cependant, les tâches qui revenait régulièrement
étaient plus faciles.
Cliquez
ici pour page précédante
Cliquez
ici pour page suivante
Cliquez
ici pour page principale